Pourquoi les sites internet se ressemblent-ils ?

ergonomie

Voilà une question que l’on est en droit de se poser lorsque l’on est graphiste. Avant tous il faut intégrer ce postulat de départ : un site internet est une machine, avec laquelle on va intéragir, l’acronyme communément utilisé est IHM (Interaction Homme Machine).

En partant de là on peut aisément comprendre que l’on va devoir répondre à des questionnements liées à la psychologie humaine, à la psychologie des formes, à l’utilisabilité, à l’ergonomie… Et le graphisme dans tous ça, il n’est pas exclue de cette reflexion mais on ne fera pas n’importe quoi sous prétexte qu’on trouve ça beau. Il y a des objectifs précis auxquels on se doit de répondre pour rendre le service aux internautes.

C’est pour moi le point essentiel qui distingue ce travail avec celui de graphiste Print, le designer web devra tous à la fois amener le message de la communication, mais également celui de l’utilisabilité, de l’organisation et de l’architecture de l’information, bref de l’efficience du site. Fort de ces pré-requis participant du fonctionnement du cerveau humain on pourra définir la meilleur façon de designer nos pages. On s’appuyera également sur le sens de lecture, sur le fold ( la ligne de flottaison du site) pour concevoir le découpage de notre page. Ce mettre dans la tête d’un internaute lambda, voilà le défi du webdesigner. L’internaute évolue en fonction d’un schéma mental lié aux fonctions cognitives, c’est un élément extrémement important qui aidera à ne pas perdre l’internaute.

Voilà pourquoi les objets construit par l’homme sont si semblable, tel les plans d’une maison ou vous placerez la douche dans la salle de bains, sans que cela soit à débattre. On placera un menu de navigation en haut de notre page, Il s’agit là de convention adopté pour que nous puissions tous nous y retrouver. Si les sites internet répondant aux critères d’accessibilité, d’utilisabilité et d’efficacité peuvent sembler si proches dans leur forme, ce n’est pas un manque d’originalité, mais bel et bien le résultat d’un desiderata, celui de rendre le meilleur service à l’internaute.

Les légendes du web

On n’entend souvent les mêmes rengaines concernant le web, alors voilà de quoi tordre le cou à certaines d’entre elles.

Les internautes ne lisent pas sur le web

c’est faux, des études ont montré qu’effectivement les internautes ne lisent pas ce qu’on appelle les pages navigantes, mais dès qu’ils trouvent l’article souhaitée, ils seront 80% à le lire

Les internautes ne scrollent pas

C’est là aussi faux, si le site invite l’internaute à lire un contenu sous la ligne de seuil du scroll, l’internaute poursuivra la lecture, mais là aussi le webdesign, se doit de ne pas produire de zone morte au niveau du fold, sans quoi l’internaute n’ira pas plus bas.

La régle des trois clics

Elle serait à elle seule, le remède pour éviter de voir fuir l’internaute. Elle est utile, mais contrairement à ce qu’on croit à tord l’internaute ne partira pas si l’information est à plus de trois clics. Ils partent parce qu’ils ne trouvent pas ce qu’ils cherchent ou qu’ils ont l’impression d’être sur une fausse piste.
C’est donc la navigation qui doit être idéal afin de faire arriver l’internaute sur l’information qu’il cherche en 2, 3 ou 4 clics.

Pour poursuivre la lecture, un livre de référence, qui m’a aidé à construire cet article :
« Ergonomie web – Pour des sites web efficaces »



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