HTML5 ou la fin de flash !

html5-killer
On l’annonçait déjà depuis un certain temps la mort de flash, depuis l’avènement du HTML5. Steve Jobs avait publié en 2010, une lettre désormais célèbre vantant HTML5 comme l’avenir de Flash et que ce dernier n’avait plus de raison d’être. Apple avait tracé la voie en ne supportant pas cette technologie sur ses mobiles, les autres protagonistes avaient suivi cette même politique.
Adobe s’est vu contraint d’arrêter le développement de flash pour mobile.

Mais les transitions technologiques ne s’opèrent pas en quelque mois, flash s’était installé partout ou il y avait eu un vide technologique évident : lecteur vidéo, jeux, animations, bannière publicitaires.
Les mobiles et leurs technologies up to date n’ont pas fait disparaître les ordinateurs de bureau sur lesquelles sont installés le plug-in flash
C’est bien là le frein au tout HTML5, les vieux ie et leur version non compatible HTML5. Alors comment évoluer dans cette nouvelle équation ou se mêle vieille techno et navigateurs « HTML5 friendly ».

Les utilisateurs ie8 étant encore nombreux, il est tentant d’attendre que ces derniers fassent la mise à jour de leur navigateur et de proposer de la techno flash qui marche sur tous les navigateurs de bureau.

Le flash avait comme avantage d’offrir des animations légères, un IDE permettant de concevoir des animations rapidement d’ou son succès chez les annonceurs qui on inondé le web de bannière publicitaire en flash. Alors changer ses habitudes pour refaire les animations dans une autre techno plus lourde au chargement, moins poussé en terme d’animation et non comprise par certains navigateurs bof, diront certains, attendons l’heure d’une techno qui sera prête a supporter la comparaison. Sachant que le pisalé pour les mobiles est une possibilité depuis flash de faire un export HTML5 de l’animation, un deux en un.

Pour les vidéos,le constat n’est guère mieux, les acteurs du web n’ayant pas réussi à ce mettre d’accord sur un format standard, ils nous faudra convoquer plusieurs formats(mp4, webm, swf…) afin de couvrir l’ensemble des navigateurs. Alors pourquoi se précipiter ?

Le changement c’est maintenant

Voici selon moi les raisons factuelles qui vont accélérer la disparition du lecteur flash, dont certains pensent qu’il est encore là pour un moment au vue des arguments cités plus haut :

Pour la vidéo en ligne, HTML5 propose deux choses que Flash ne prend pas en compte les capacités mobiles et le balisage sémantique. La croissance des ventes de mobile, la hausse de la vidéo interactive pour le divertissement, la publicité et les achats; et la structure ouverte de HTML5 tous se combinent pour créer l’avenir d’un Web basé sur le HTML5.

On peut objecter ces arguments, en disant que tous les navigateurs ne sont pas prêt. Mais la raison principale du changement rapide selon moi est financière, et viendra à bout des réfractaires au changement. J’en veux pour preuve l’excellent article de thenextweb.com En quelques points cet article enfonce le clou :
Un américain sur deux possède un téléphone avec une connection internet et un sur cinq consulte le web via son téléphone.
La publicité en ligne passant de plus en plus par du teasing vidéo, les annonceurs n’ayant pas prévu une alternative vidéo html5 on vu bon nombres des mobinautes frustrés par une expérience utilisateur ratée.

L’IAB (Interactive Advertising Bureau) a écrit une lettre aux annonceurs en les exhortant à mettre en oeuvre la norme HTML5 pour leurs annonces mobile. Démarche soutenu par des acteurs tels que Google, AOL… l’IAB indique aux annonceurs que seul l’utilisation de la technologie HTML5, leur offrira une pleine et complète réussite de leur campagne, qu’ils payent par ailleurs parfois très cher. A n’en pas douter un argument qui fera mouche auprès des intéressés. Les régies publicitaires doivent dès aujourd’hui pouvoir assurer la livraison multi-écran.

L’autre versant très lucratif du web ce sont les jeux en lignes. Aujourd’hui certaines sociétés de jeu en ligne ont des milliers de jeu en Flash. Mais ce sont des milliers de jeux qui ne fonctionnent pas sur tablettes ou téléphones. Encore un manque à gagner important.
L’IAB a eu la bonne idée de mettre à disposition des annonceurs un guide numérique pour les annonces utilisant le HTML5.
voici le lien

Le dernier clou dans le cercueil de flash, c’est le SEO, qui a toujours été le point faible de Flash.
La structure sémantique des vidéos interactive HTML5, permet de donner aux robots de Google des informations précieuses sur la natures des vidéos. Chaque vidéo pouvant avoir des balises de titre et toutes les informations qu’on attend d’une page Web standard (balises H1, méta informations, etc).

Bref c’est toute l’économie de la publicité qui est condamnée à passer au HTML5 au plus vite.



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